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Partenariats

INNOMOB  : un institut de recherche hors-sol avec le DLR

Un nouvel institut Franco-Allemand a été créé en juin 2018. Il a pour vocation d’élargir la coopération existante avec le DLR au-delà de l’échelle des laboratoires, et de développer de façon séquencée une programmation commune embrassant des thématiques plus larges et couvrant tout à la fois les dimensions technologiques et sociales.
La première étape de cette programmation, baptisée Innomob, s’est construite avec l’appui du département aménagement, mobilités, environnement (AME) de l’Université Gustave Eiffel et de plusieurs instituts du DLR :

Cette première phase est issue de 2 ans de rencontres entre les équipes.

Les travaux envisagés se structureront autour des 4 axes suivants :

  • l’analyse des évolutions de la mobilité des personnes et des biens,
  • les nouvelles données ou les nouvelles méthodes de collecte de données pour l’analyse des mobilités,
  • les nouvelles modalités d’aménagement en faveur de mobilités plus durables,
  • les innovations technologiques et nouvelles mobilités : quels usages ? Quelle acceptabilité ? Quelle optimisation de la performance énergétique des véhicules ?

Partenariats académiques

 Les principaux partenariats académiques du département sont ici spécifiés pour chaque axe du projet scientifique.

  • Pour l’axe 1 « mobilité et système d’acteurs », une priorité est donnée au LabEx Futurs Urbains de l’Université Paris-Est. Trois structures de recherche du département (DEST, LVMT et SPLOTT) sont ainsi associées à ce LabEx et co-animent six groupes transversaux : métabolisme urbain, mobilités urbains pédestres, ville et numérique, ville et métiers, penser l’urbain par l’image, ville-tourisme-transport-territoire. Par ailleurs, en lien avec les travaux sur les processus de production des politiques publiques, le département via le DEST, est la cheville ouvrière du GIS démocratie et participation. Dix partenaires et trois partenaires associés sont signataires de la convention de renouvellement du GIS sur la période 2018-2022, parmi lesquels des organismes de recherche mais aussi des autorités et agences de l’État (Commission Nationale du Débat Public, ADEME), des collectivités, des entreprises ou des associations (ATD quart monde).
  • Pour l’axe 2 « mobilité et systèmes techniques », la priorité concerne le maintien de dynamiques scientifiques basées sur des coopérations de recherche de longue date et assurant une visibilité des structures de recherche concernées sur des thématiques à fort enjeu. AME, via le LTE, est ainsi membre de la Fédération de Recherche FCLab à Belfort et participe aux travaux sur les Piles à hydrogène avec un personnel permanent localisé à 100% sur le site de Belfort. La participation du département à des GdR CNRS se manifeste dans la co-animation du groupe de travail « stockage électrochimique » du GdR SEEDS (Systèmes d’Energie Electrique dans leur Dimension Sociétale). Par ailleurs, et afin de formaliser des coopérations de longue date, le ECO7 et le laboratoire Ampère de Lyon ont créé en janvier 2013 une « Equipe de Recherche Commune » autour de l’énergie pour les transports : « Gestion de l’Energie et Stockage pour les Transports » (GEST).
  • Enfin, pour l’axe 3 « mobilité et écosystèmes », une importance forte est là encore accordée aux LabEx. Sur le site de Lyon, deux structures de recherche (UMRAE et MODIS) sont ainsi impliquées dans le LabEx CeLyA qui concerne les activités acoustiques environnementales et la perception humaine du bruit. Concernant les coopérations de recherche de longue date assurant une visibilité des structures de recherche, AME (via UMRAE, GEOLOC et EASE) est également fortement investi dans la Fédération de Recherche CNRS IRSTV (Institut de Recherche en Sciences et Techniques de la Ville) à Nantes. Il est notamment impliqué dans le pilotage de deux des Projets Fédératifs, « Environnements Sonores Urbains » et « topographie urbaine » de l’IRSTV. Le LTE vient par ailleurs plus récemment d’adhérer au GdR SUIE  qui a pour vocation de rassembler la communauté des chercheurs français s’intéressant directement ou plus ponctuellement à l’objet "suie" généré par les produits de combustions.